En collaboration avec le MSNASDPHG, @ppsm_burundi vous accompagne en apportant son soutien psychologique et en mettant à votre disposition une ligne verte d’assistance aux enfants dans le besoin.
Malgré le succès enregistré dans la prise en charge psychosociale des enfants et leurs familles au niveau communautaire, les problèmes subsistent dus notamment aux conflits familiaux, aux précarités socio-economiques qui affectent les ménages socialement marginalisés, à la faible capacite des communautés à répondre aux besoins spécifiques des enfants notamment les enfants privés de soins parentaux, les cas psychiatriques, les survivants des violences y compris des VSBG, d’abus et autres formes d’exploitation dont le trafic d’enfants. Ses capacités sont davantage mises à épreuves lors des diverses situations d’urgence qui affectent le Burundi, comme l’actuelle pandémie du Covid-19 ou autres qui, de surcroit,amplifient les risques de détresse psychologique des parents et enfants.
Avec le projet UMWANA SI UWUMWE,nos psychologues accompagnent les enfants présentant les signes de vulnérabilités psychologiques comme l’insomnie, agressivité, troubles d’humeur, manque de concentration.
Ces psychologues sont appuyés par les intervenants engagés dont les relais communautaires qui regroupent les enseignants, CPE, assistants sociaux, CDFC, FAV et membres des GS formés et sont suivis par le projet pour la détection précoce et appui psychosocial de base des enfants présentant des problèmes psychosociaux.
Avant la pandemie de Covid-19 nos zones d’intervention etaient :Bujumbura Mairie ,Makamba,RUMONGE et Gitega avec des psychologues permanents.
L’extension de nos interventions s’est avérée importante face à l’augmentation des cas de la pandémie Covid-19 et un nouveau projet, ECOLE SURE, est venu compléter le précédent.
En effet, l’environnement scolaire est déjà caractérisé par le décrochage scolaire, alimenté entre autres par les redoublements, la pauvreté des ménages et le travail des enfants. De plus, les violences dans et autour des écoles, y inclus les violences sexuelles sont récurrentes et sont souvent sanctionnées par des grossesses non désirées, qui constituent des freins à l’éducation de la jeune fille.
Pour répondre aux éventuelles urgences ,la PPSM a mis en place un mécanisme d’assistance psychologique decentralisé dans les provinces qui enregistrent plus de cas d’infection au Covid-19. Actuellement nos zones d’interventions se comptent au nombre de 10 que sont : de Bujumbura Mairie, Bujumbura province, Makamba, Muyinga, Rumonge, Cibitoke, Ruyigi, Ngozi, Kayanza, Kirundo.
Les interventions développées pour faire face à ces défis sont :
Renforcement des acteurs scolaires et psychosociaux (directeurs d’écoles, enseignants, parents, élèves, membres des Comités de protection de l’Enfant) sur les premiers secours psychologiques dans le contexte COVID 19 y compris dans des sites de quarantaine et des zones d’attente et lutte contre les VBG.
Soutien psychosocial à base communautaire. (sensibilisations, messages de soutien), aux enfants en situation d’handicap à risque d’être affectés par la pandémie de COVID- 19 et/ou les VSBG.
Coordination des interventions des Organisations à base communautaire.
Les femmes sont victimes de violences physiques qui incluent notamment les coups et blessures ainsi que la violence domestique ou leurs conjoints les maltraitent en les menaçant ou les intimident pour les maintenir sous leurs pouvoirs et contrôle. Injuriées, dénigrées, humiliées ; elles subissent des violences émotionnelles, verbales et psychologique, elles sont déstabilisées et perdent finalement leur estime de soi.
Elles sont également victimes sur le plan socio-économique ; leurs biens sont vendus sans aucun consentement. Elles n’ont droit ni aux biens de leur mari ni aux biens acquis d’elles-mêmes. Abandonnées ou chassées du toit conjugal, elles élèvent leurs enfants seules ce qui peut avoir un impact négatif sur le plan éducationnel.
« TWESE BIRATURABA” vise à réduire de manière significative les violences faites aux femmes en générale et les femmes rapatriées en particulier, il insiste également sur le relèvement de l’estime de soi et l’enclenchement d’une synergie d’actions des acteurs communautaire permanente de prévention et de prise en charge des victimes de violences.
Avec l’aide des noyaux communautaires et comités collinaires, nous proposons quelques activités comme des réunions et ateliers pour mobiliser et sensibiliser la communauté au changement, afin de résoudre ce problème social.
Le Burundi est parmi les pays qui ont connu beaucoup de crises. Ces dernières ont occasionné de pertes de vies humaines, de disparition, d’emprisonnements et des déplacements de plusieurs personnes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Ces déplacements ont perturbé le mode de vie de la population, et les conditions de vie ont totalement basculé et cela influence leur mode de pensées, leur attitudes et comportements par conséquent le bien- être psychosocial de l’individu perd sa place car il est tourmenté par des stimuli-négatif. Malheureusement une grande partie de la population burundaise n’a pas accès aux services psychosociaux et ces problèmes peuvent générer des traumatismes psychologiques complexes, nécessitant ainsi un investissement en capital économique et humain, pour le rétablissement psychosocial des victimes.
La PPSM, a signé une convention de partenariat avec l’Université du Burundi pour mener des programmes conjoints de recherche /actions visant à améliorer leurs prestations pour le bien être psychosocial.
Célébration de la journée mondiale de la Santé Mentale
Ainsi, une étude exploratoire sur le bien être psychosocial vient d’être menée dans 6 provinces : Bujumbura Mairie, Bujumbura Rurale, Cibitoke, Ruyigi, Gitega et Makamba. La récolte des informations relatives aux facteurs individuels, familiaux, communautaire de résilience contribuent à l’amélioration du bien-être psychosocial pour une paix durable est l’un des objectifs spécifiques de la PPSM.
Les résultats ont été publiés dans le but de leur vulgarisation auprès des décideurs, des intervenants et des institutions de recherche pour leur prise en compte dans des programmes futurs.